Un pouvoir d’achat sous pression
Les femmes gagnent en moyenne 14 à 22 % de moins que les hommes en France selon les modalités de calcul (temps plein, secteur privé, etc.) (INSEE, 2024). Cela représente environ 400 à 600 € de moins chaque mois.
Et pourtant, elles épargnent. 8 femmes sur 10 mettent de l’argent de côté régulièrement (AMF, 2022). Mais avec un salaire plus bas et une carrière plus morcelée (temps partiel, interruptions maternité, précarité accrue), le montant épargné reste logiquement plus faible : 210 € en moyenne par mois, contre 280 € chez les hommes.
L’épargne sous cloche
Ce qui distingue surtout les femmes des hommes, ce n’est pas seulement ce qu’elles épargnent. C’est ce qu’elles en font.
👉 Elles privilégient les produits sûrs : Livret A, LDD, PEL, voire assurance-vie en fonds euros.
👉 Elles sont moins nombreuses à investir en bourse (11 % des femmes contre 24 % des hommes selon l’AMF).
👉 Elles se disent moins confiantes dans leur capacité à bien gérer un placement. Une différence qui tient moins à des compétences réelles qu’à une culture de l’autocensure financière.
Résultat : leur argent ne travaille pas. Ou très peu. Et les effets composés, eux, jouent contre elles.
L’envie est là, mais le chemin reste flou
Pourtant, les femmes sont loin d’être désintéressées. Elles sont même plus nombreuses que les hommes à déclarer vouloir que leur épargne ait du sens. Elles se projettent davantage dans l’investissement durable, l’impact social, l’éthique.
Mais entre volonté et passage à l’acte, il y a un pas. Et ce pas, peu de plateformes d’investissement aident à le franchir. Car aujourd’hui encore, la majorité des outils financiers restent pensés par et pour un public masculin, ou supposé expert. Elisa Dartois, cofondatrice de Temys, analyse : « Les femmes sont tout à fait capables de prendre des décisions d’investissement éclairées. Leur frein majeur réside souvent dans l’absence d’une pédagogie claire, accessible et respectueuse de leur manière d’appréhender les risques. Elles cherchent à comprendre, à maîtriser les enjeux, et attendent des outils qui les accompagnent dans ce sens sans condescendance ni complexité inutile ».
Et si on libérait le potentiel des femmes investisseuses ?

Imaginez. Si les femmes épargnaient à la même fréquence et avec la même intensité que les hommes, ce sont des milliards d’euros qui pourraient être investis dans l’économie réelle, la transition écologique ou l’innovation sociale.
Et ce n’est pas une utopie. En Suède, aux États-Unis ou même en Allemagne, des initiatives émergent pour féminiser l’accès à l’investissement : communautés d’apprentissage, plateformes dédiées, mentoring, produits simplifiés.
Et en France ? On commence à peine à s’y mettre.
Pourquoi Temys s’adresse aussi aux femmes ?
Non, les femmes ne sont pas frileuses. Elles sont simplement trop souvent laissées seules face à un système qui ne parle pas leur langue.
Ce qu’il faut ? Ce ne sont pas des produits "girly", mais des outils lisibles, des parcours fluides, et des mécanismes de confiance.
Car libérer l’investissement féminin, ce n’est pas une faveur. C’est une opportunité collective. Une source de transformation durable pour notre société, nos modèles économiques… et nos rendements.
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